En tant qu’étudiants de DUT : GACO à l’IUT de Saint-Omer nous avons eu pour projet durant notre premier semestre de réaliser une émission culturelle. Pour cela, deux chroniques ont été sélectionnées : la première sur les jeux de société par Nicolas Taccoën–Ghoris, et la seconde sur le football et l’art par Jordan Duhayon ; le tout animé par Cindy Boddaert.
Chronique : L’importance du jeu de société dans le monde actuel
Le jeu de société gagne en popularité ces derniers temps ce que l’on peut observer par les ventes ou encore les festivals organisés.
Mais pourquoi ce retour à la mode ? Quelle est l’importance du jeu de société dans le monde actuel ?
Le jeu de société peut tout d’abord être un moyen de fuir l’individualisme du monde actuel pour se retrouver et alimenter les liens sociaux, idée que l’on retrouve dans le développement des bars à jeux, mais également dans celui des jeux coopératifs dont le but est de s’unir face au mécanisme du jeu. Il y a d’ailleurs beaucoup d’escape games, jeux très à la mode en ce moment, qui sortent sous forme de jeux de société.
Ce qui permet de faire la liaison avec l’apprentissage permis par le jeu de société, par exemple le travail en équipe avec les types de jeux précédents, la culture, l’histoire, le travail de mémoire, d’analyse, de réflexion… Le jeu est même de plus en plus utilisé dans les classes, notamment chez les plus jeunes.
La création du jeu a aussi une grande importance en étant un
moyen d’expression pour son auteur faisant appel à imagination et créativité pour se démarquer des milliers de jeux qui sortent chaque année. Également les illustrations favorisent le travail des artistes pour lesquels il n’est pas toujours facile de vivre de leur art. Enfin le jeu de société est un reflet de la société dans sa manière de s’adapter aux attentes et tendances de celle-ci.
Interview de Matthieu Cornu qui apprécie les jeux de société et notamment des jeux assez classiques comme Monopoly ou Uno, et qui ne participe pas à des événements mais pourrait s’y intéresser.
Chronique : La représentation du football dans le monde de l’art
Il y a peu s’est terminé la coupe du monde de football féminin qui se déroulait en France permettant de démocratiser ce sport chez les filles, ce dernier étant souvent associé à une pratique masculine. Mais cela a aussi été important pour des artistes souhaitant montrer que le football a sa place dans le monde de l’art, tous deux étant des transmetteurs d’émotions, notamment avec des expositions comme celle du Havre, Art et Sport, jusqu’ici la plus importante présentée en France. Pour le maire de cette ville il y a d’ailleurs en côté artiste qui existe chez tous les sportifs. L’exposition a été parrainée par la ministre des sports et Françoise Lemaître-Leroux était présente, choisie pour représenter les jeux olympiques en 1992.
Le football est aussi représenté à travers d’autres formes artistiques par exemple sous forme de scénographie dans une exposition à l’institut du monde arabe retraçant les étapes importantes du football dans ce dernier.
Le football et l’art peuvent donc cohabiter et être deux passions communes, c’est le cas pour Thomas Meunier, footballeur belge évoluant au Paris Saint Germain, qui exprime ses passions dans des expositions artistiques sur le thème du ballon rond, avec pour objectif que les gens du musée s’intéressent au foot et inversement. Les oeuvres sont ensuite vendues et les bénéfices vont à Sport to Be favorisant l’accès au sport à des enfants défavorisés.
L’art intervient également dans le monde du football par exemple avec la création du célèbre trophée de la coupe du monde. Ce n’est pas la première coupe réalisée, la toute première a connus un destin tragique en étant d’abord caché dans une boîte à chaussures durant la Seconde Guerre Mondiale, puis dérobée à Rio de Janeiro. On ne l’a jamais retrouvée. Pour plus d’informations sur le sujet vous pouvez trouver le livre Sport et Cinéma par Gérard et Julien Camy, décrivant la façon dont le sport est représenté au cinéma.
Discussion sur le sujet : Sport et Cinéma est un livre dans lequel les auteurs sont partis à la recherche de sportifs ayant une expérience dans le monde du cinéma, ceux-ci expliquant comment ils devaient se tenir durant les tournages. Prendre des sportifs dans le cinéma permet d’avoir, plutôt que des personnes jouant un rôle, des personnes jouant leur rôle. En revanche lorsqu’il s’agit de publicités les sportifs sont dénaturés, mais en général cela ne dégrade pas leur image puisqu’il s’agit bien souvent d’une publicité dans leur domaine.
La coupe dérobée a été remplacée par une copie cette fois-ci sous totale sécurité.
Il est possible de remettre en question le côté artistique de la publicité, mais certaines peuvent tout de même rentrer dans ce domaine.
Rôles :
Taccoën–Ghoris Nicolas : Chroniqueur, rédaction du résumé.
Boddaert Cindy : Animatrice, création de l’affiche et des images pour les posts.
Duhayon Jordan : Chroniqueur, technicien.